Le secteur portuaire représente pour tout pays l’un des supports le plus sûr de son économie.
A ce titre, l’activité portuaire occupe une place de choix dans toute économie nationale. Cette position est mise à rude épreuve du fait de la concurrence et des situations de crise qui mettent en mal l’activité portuaire.
A cela, il faut ajouter la question épineuse de la bonne gouvernance. En effet, la nouvelle configuration du marché portuaire se fera sur la base d’un principe sacro-saint en économie à savoir « qu’on ne traître qu’avec le mieux offrant ». Mais la question est : « peut-on proposer une offre de qualité sans bonne gouvernance ? ».
Nul ne peut le réfuter, la modernisation des moyens logistiques, la mise en place et la conduite de politique d’extension ou d’ouverture contribuent au succès dans l’activité, mais cela n’est pas suffisant.
Dans ce secteur d’activité, la concurrence est des plus âpres. Chacun affûte et affine sa stratégie pour conserver sa part de marché mais surtout en conquérir.
La nouvelle configuration du marché portuaire africain et mondial annonce des batailles économiques futures ou l’avantage ne sera plus lié uniquement aux relations historiques mais surtout au mieux offrant.
Le véritable succès réside surtout dans la mise en place de méthode de gestion, le contrôle de gestion, permettant la maîtrise des coûts d’activités stratégiques de l’entreprise.
Les standards des facteurs clés de succès dans l’industrie enregistrent désormais une nouvelle donne qu’il faudra absolument prendre en compte car l’activité portuaire engendre de gros investissements qu’il faudra maîtriser.
C’est pour quoi il est plus qu’urgent de mettre en place un nouvel outil de calcul de coût capable d’intercepter l’ensemble des activités facteurs de coût et de débusquer les facteurs de coûts cachés : la méthode ABC/ABM/ABB.
Ils sont de plusieurs ordres :
la connaissance des coûts des différentes activités et processus assumés par l’entreprise ;
la connaissance du coût de revient de l’escale d’un navire, avec sa marchandise, d’un lot du domaine portuaire ;
la détermination et l’analyse de la rentabilité de ses domaines stratégiques ;
l’améliorer de son processus de planification et de budgétisation ;
la mise à Disposition d’éléments fiables pour l’appréciation de la tarification de ses se