La côte d’Ivoire, pays agricole par excellence a longtemps considéré ce secteur d’activités comme l’axe principal de son développement. Aussi a-t-elle consenti d’énormes moyens pour le développement du secteur agricole.
Cependant, de nombreuses entreprises agricoles connaissent des dysfonctionnements qui font obstacle à leur croissance.
En vue de faire face aux difficultés propres au secteur, certaines initiatives ont été prises dont les plus notables sont le regroupement en coopératives agricoles et la création d’associations agricoles.
Les objectifs de toutes ces initiatives peuvent se résumer en ces ponts :
assurer la défense des intérêts des producteurs.
promouvoir la professionnalisation de l’agriculture.
améliorer le revenu et le cadre de vie des agriculteurs.
valoriser le métier de l’agriculteur.
Ces initiatives, bien que louables, ne peuvent elles seules permettre aux professionnels du secteur de vivre pleinement de leurs activités, si elles ne sont pas soutenues par un véritable système de gestion mis en place et respecté à l’instar des pays développés où les entreprises agricoles se sont construites en s’appuyant sur de pertinents outils de gestion.
L’environnement actuel et encore moins celui de demain ne tolérera plus une navigation à vue qui met à mal la pérennité de l’entreprise agricole.
En réalité, en Côte d’Ivoire, le monde agricole totalise les 47% des recettes d’exploitation et est dominé par :
les planteurs d’Hévéa,
les planteurs de café et de cacao,
les planteurs d’ananas et d’anacarde,
Et autres.
On assiste depuis quelques années à une concentration d’entreprises agricoles par la volonté des acteurs de réduire leur coût de production grâce à des économies d’échelle. Ces entreprises agricoles sont confrontées à des dysfonctionnements prépondérants occasionnant des coûts cachés importants qui mettent en danger leur existence.
La mise en place du contrôle de gestion agricole permettra la réallocation des ressources économiques et du potentiel humain pour impulser la croissance au sein de ces structures.
Proposer au secteur agricole un outil de gestion innovant qui permette une analyse très détaillé des coûts de production et indique sa contribution à l’amélioration du pilotage de l’entreprise;
Élaborer un plan comptable annoté du secteur agricole conforme au système comptable OHADA ;
Élaboration d’un guide méthodologique pratique de la méthode ABC/ABM/ABB ;
Mettre en place des outils pertinents de maîtrise des coûts et des mesures de performance;
Mettre en place des indicateurs de pilotage et le suivi des activités ;
Mettre en place le budget à base d’activités ;